Pourquoi nous sentons-nous impuissants dans nos efforts pour résoudre les grandes crises de durabilité du XXIe siècle ? Entre la nécessité impérieuse d’atténuer avec succès les effets du changement climatique et celle de progresser dans la réalisation des objectifs de développement durable axés sur la personne, les enjeux de l’anthropocène – l’ère dans laquelle nous vivons aujourd’hui – peuvent sembler insurmontables.
Pourtant, malgré le rôle central des interventions humaines dans la création d’options durables, aucune représentation globale et approfondie de ce que fait la population mondiale n’a été réalisée en termes précis et chiffrés.
Nous présentons cette image en cartographiant l’utilisation du temps par les gens à l’échelle mondiale, grâce à la collecte de nombreuses sources de données afin d’offrir des perspectives interdisciplinaires sur les aspects fondamentaux du comportement et du vécu humains.
Nos résultats suggèrent que les solutions aux crises de durabilité sont éminemment réalisables, concrètement, si l’on donne aux gens les motivations politiques et économiques appropriées.
L’étude de l’emploi du temps des gens
En tant que chercheurs issus de la science du système terrestre, nous nous efforçons d’aligner l’étude de l’être humain sur les approches utilisées pour examiner le reste du système terrestre. Pour ce faire, nous quantifions l’ensemble des activités humaines en unités de temps, en fonction de leurs résultats physiques.
Le temps est une mesure robuste parce qu’il s’agit d’une quantité universelle et physique : les huit milliards d’habitants de la planète disposent tous des mêmes 24 heures par jour pour se consacrer à toute une série d’activités.
Les activités que nous choisissons d’entreprendre, le temps que nous y consacrons et la technologie utilisée façonnent continuellement notre planète, nos sociétés et…
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Auteur: William Fajzel, PhD student, Earth and Planetary Science, McGill University