Un attentat à l’explosif a visé, sans faire de victime, dans la nuit de jeudi à vendredi, une caserne militaire dans la ville de Cali (sud-ouest de la Colombie), a annoncé l’armée accusant la dissidence de l’ancienne guérilla des FARC d’en être à l’origine.
La charge explosive, dissimulée dans un camion, a été activée à 22H20 jeudi heure locale (03H20 GMT vendredi) près du mur qui entoure le cantonnement militaire Pichincha, le plus important du sud-ouest du pays.
« Grâce à Dieu les dégâts concernent l’infrastructure, les habitations, nous n’avons aucune personne blessée pour le moment », a dit à la presse le général Erik Rodriguez Aparicio, commandant de l’armée dans la région.
Il a accusé l’EMC (Etat-major central), principale faction de la dissidence des ex-FARC, d’être responsable de cette attaque.
Le camion transportait cinq cylindres explosifs, utilisés comme des obus de mortiers. Les guérilleros « ont rapproché le véhicule (…) de l’installation militaire et ont activé une charge qui a propulsé les cylindres » à l’intérieur de la caserne, a expliqué le général.
« Aucun de ces cylindres n’a explosé » mais ils ont causé des dommages à un bâtiment d’habitation et à une école à l’intérieur de la base, en pleine zone urbaine, ainsi qu’à une résidence de civils à l’écart de la caserne, a-t-il détaillé.
Le gouvernement mène depuis octobre 2023 de difficiles discussions de paix avec l’EMC qui rejette l’accord de paix signé en 2016 avec la guérilla marxiste.
Le président Gustavo Petro a ordonné le 17 mars la suspension de la trêve militaire avec ce groupe dans trois départements du sud-ouest du pays, après des violations répétées de cette même trêve par l’EMC, accusée par ailleurs d’en avoir tiré profit pour accroître son influence territoriale et continuer de recruter.
Des combats réguliers ont lieu depuis lors notamment dans les départements du Cauca et Valle du Cauca, où l’armée…
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