Comment Arrêt Sur Images baptise « interview » un rendez-vous à minuit dans l'obscurité d'un parking souterrain. — Maxime VIVAS

En effet, notre entretien était une sorte de rendez-vous à minuit dans l’obscurité d’un parking souterrain où le projet n’était pas de parler de la Chine, mais une séance de Vivas-bashing. Et en avant les rafales de questions-accusations ad hominem, violentes, ressassées, humiliantes, destinées à me punir pour être menteur, naïf ou stipendié [reductio ad hitlerum] !

Que reste-t-il de cette interview téléphonique de 35 mn ? Pas grand-chose.

Surtout des erreurs et/ou mensonges : voici ce que les journalistes d’ASI ont retenu et qui est faux).

– j’ai écrit un second livre sur la Chine en 2015,
– j’ai fondé le site Le Grand Soir en 2002 (je l’ai rejoint en 2008),
– LGS publie des auteurs d’extrême-droite,
– j’ai caché que je ne parle pas le mandarin ni le ouïghour, (je le signale PP. 93 et 108 dans mon livre et j’en ai longuement parlé dans l’interview),
– je reprends in extenso la communication d’État à propos du Xinjiang,
– J’ai reconnu que j’ai « obtenu les bonnes grâces du régime »,
– j’ai dit que « Du Tibet au Xinjiang, tout va bien »,
– j’ai parlé « des gens heureux dans leur culte »,
– j’ai dit que « Les Ouïghours ont tout pour être heureux »

C’est aux duettistes d’ASI que La Bruyère pensait en fustigeant «  ces faussaires qui attribuent à d’autres des propos qu’ils n’ont pas tenus, qui les soumettent à la critique, qui « soutiennent qu’ils sont mauvais, et tout le monde convient qu’ils sont mauvais. ».

Quoi d’autre ? Ah oui ! mon âge est précisé, pas celui des 10 autres nommés dans l’article. Pourtant, j’en verrai passer certains au fil de l’eau quand je m’assiérai au bord du fleuve. Mais, bon, on devine la raison de la précision à moi réservée : un vioque, has been, gâteux. La cible n’est pas le livre, mais l’auteur. J’avais dit en décembre que cela se passerait comme ça.

Et un coup de pied des ânes à mon éditrice

Heilmann/Guémart, s’en prennent aussi à mon éditrice dont on saura d’elle (et rien d’autre) qu’elle « coédite un mensuel avec un éditeur du Parti communiste chinois »

Le duo Pitre et Contre-Pitre fait référence au mensuel Dialogue Chine-France, co-réalisé avec La Chine au Présent (appartenant au China International Publishing Group).

Le site de « La Route de la Soie  » est plus explicite : Dialogue Chine-France construit un pont entre les populations chinoise et française. Basée sur une double rédaction (l’une en Chine, l’autre en France), la…

La suite est à lire sur: www.legrandsoir.info
Auteur: Maxime VIVAS Le grand soir