Comment la diversité végétale peut nous aider à réduire les pesticides

C’est une exploitation viticole qui ne ressemble pas à celles qui l’entourent. La vigne y pousse au milieu de l’herbe et à l’ombre d’arbres fruitiers. Mais la particularité de n’arrête pas là : la maîtresse des lieux, la viticultrice Marie-Pierre Lacoste-Duchesne cultive sans pesticides de synthèse et utilise également deux fois moins de traitements au cuivre que la moyenne de sa région, la Nouvelle-Aquitaine.

Frugalité en pesticide et abondance en végétaux, ces deux phénomènes ne se retrouvent pas ici par hasard. Intégrer davantage de diversité végétale dans les parcelles et les paysages est une solution pour contrôler les espèces qui causent du tort aux cultures (maladies, mauvaises herbes, insectes herbivores…) et un levier pour sortir des pesticides.

C’est le résultat d’une récente expertise scientifique collective conduite par l’INRAE et faisant la synthèse de plus de 2000 articles scientifiques internationaux.


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Mais comment expliquer cela ? Et pourquoi l’option prise par notre viticultrice, qui a ces dernières années par exemple, planté de nombreux arbres n’est pas plus privilégiée ?

La diversité végétale, un levier de réduction des pesticides

En agriculture, la diversification végétale consiste à semer des mélanges de variétés ou d’espèces cultivées, pratiquer l’agroforesterie, allonger les rotations, ou encore créer des paysages diversifiés avec des prairies, des bois et des haies. Autant de pratiques qui participent à la protection des cultures.

Association blé/pois.
Audrey Alignier, Fourni par l’auteur

Notre expertise scientifique collective…

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Auteur: Aude Vialatte, Directrice de recherche en agroécologie, Inrae