Plus personne n’ignore que les médias de masse sont systématiquement tenus à une ligne éditoriale imposée par son propriétaire, ce qui prive déjà leurs employés de leur indépendance. Mais ils sont aussi contraints par les patrons des marques qui les rétribuent grâce à la publicité.
Si la plupart des structures d’informations mainstream arrivent à s’en sortir économiquement, ce n’est sans aucun doute pas grâce à leurs sympathisants, mais bel et bien du fait de leurs dirigeants d’une part et de leurs annonceurs d’autre part.
Or, lorsque des ultra-riches, comme Bernard Arnault, achètent des espaces commerciaux dans ces mêmes médias, ces derniers s’abstiennent bien souvent de relayer les affaires concernant ces grandes fortunes de peur d’être privés de leur financement.
L’empire tentaculaire de Bernard Arnault
Bernard Arnault, l’homme le plus riche du monde, représente à lui seul l’exemple d’une influence considérable des plus fortunés sur les médias, y compris sur ceux qu’ils ne possèdent pas eux-mêmes.
Comme l’explique Alexandre Berteau, reporter pour « La lettre », le groupe LVMH est l’un des premiers annonceurs de nombreux journaux, leur conférant ainsi des sources de revenus prépondérantes.
Au bon vouloir des grands patrons
Le revers de la médaille de ces financements demeure dans le fait que chaque annonceur peut décider à tout instant de couper le robinet si un article ou une enquête parue dans un média ne lui plaît pas. Et évidemment, plus les entreprises sont riches, plus ils peuvent imposer ce chantage dans de multiples organismes de presse. Un phénomène qui expliquerait d’ailleurs pourquoi de nombreuses révélations de Mediapart ne soient pas reprises par d’autres médias.
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Auteur: Mr M.