Comment ouvrir un squat en 5 étapes ?

Ton propriétaire te fait payer cher pour un taudis ? Tu te sens comme un prisonnier dans ta chambre universitaire de 11 m² ? Ton dossier est systématiquement rejeté par les agences car tu ne touches pas trois fois le montant du loyer ? Ouvres un squat ! Ce n’est pas si compliqué, et si c’est fait dans les règles de l’art, tu ne devrais pas avoir trop de problèmes. Le Poing s’inspire largement des brochures de squatteurs, notamment ‘‘Le Squat de A à Z’’, pour vous donner des conseils pour ouvrir un squat et ne pas se faire expulser trop vite, en prenant en compte les récentes évolutions législatives.

Squatter, ça veut dire vivre dans un bâtiment abandonné sans avoir demandé d’autorisation à personne. C’est refuser de payer un loyer à un propriétaire qui possède plus d’un logement quand d’autres n’en possèdent aucun. Certains squats se revendiquent militants et/ou culturels, d’autres sont juste des lieux d’habitation. De fait, tout squat est affirmation de la primauté du droit au logement sur le droit à la propriété privée.

Le squat de A à Z, la brochure sacrée des squatteurs, qui a largement inspiré la rédaction de cet article (celui-là est une version actualisée de celui paru dans le numéro-papier 27 du Poing en avril 2017)

La France compte 2,8 millions de logements vacants, dont plus de 12 000 à Montpellier, et dans le même temps, on dénombre plus de 140 000 SDF en France, dont plusieurs milliers à Montpellier. La moitié des appels émis vers le 115, le numéro d’hébergement d’urgence, restent sans réponse, tant et si bien que les services sociaux redirigent parfois les sans-domicile vers… les squats.

De son côté, la mairie de Montpellier s’acharne à construire des dispositifs anti-SDF. En juillet 2017, Emmanuel Macron a juré qu’il n’y aurait bientôt «…

Auteur : Le Poing
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