L’été battant son plein, il se pourrait bien que pour vous octroyer un petit plaisir vous recherchiez un restaurant où savourez de succulents mets en famille ou entre amis. Peut-être même que vous utiliserez une application mobile, telle The Fork, TripAdvisor ou encore Yelp pour vous aider à trouver le lieu parfait.
Mais dans certains cas, par exemple si vous ou l’un des convives pratiquez une alimentation végétarienne (exclure la viande rouge, la volaille ou le poisson) ou végétalienne (exclure toute forme de produits d’origine animale), d’autres applications plus spécialisées peuvent être mieux adaptées à vos besoins. Par exemple, Happy Cow se présente comme « la plus grande communauté végétalienne et carte alimentaire au monde ».
Au-delà de sa fonctionnalité de carte alimentaire, Happy Cow regroupe une communauté qui permet à ses membres d’entrer en contact et d’échanger des conseils pour suivre avec plus de facilité leur régime alimentaire. Cette pratique n’est pas nouvelle et fait écho à ce que la littérature académique nomme les communautés en ligne. Plus largement, une communauté, qu’elle soit en ligne ou non, peut se révéler intéressante et utile dans le soutien à une pratique alimentaire végétarienne ou végétalienne.
Nous avons mené une enquête et interrogé 19 végétariens et végétaliens. L’objectif était de mieux comment se construit l’identité végétarienne et végétalienne et le rôle de différents types de communautés mentionnées : communautés imaginaires ou réelles (physiques ou en ligne). La recherche en comportement du consommateur indique que les consommateurs construisent leurs identités personnelles et sociales via leurs interactions avec les ressources disponibles sur le marché (par exemple, les marques, les produits et les expériences), leurs choix de consommation et leurs comportements. Pour certaines personnes, être végétarien ou végétalien peut…
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Auteur: Laurie Balbo, Professeure Associée en Marketing _ Directrice du Programme MSc in Marketing Management, Grenoble École de Management (GEM)