Commission d’enquête sur les violences dans la culture : ses recommandations en exclusivité

Des « constats parfois sévères mais nécessaires au regard des dysfonctionnements systémiques de l’ensemble des secteurs relevant du champ de la commission d’enquête ». La conclusion du rapport très attendu sur les violences dans les secteurs du cinéma, de l’audiovisuel, du spectacle vivant, de la mode et de la publicité, est limpide. Elle s’achève par cette adresse au monde culturel : « Nous nous étions engagés à écouter toutes ces victimes et à travailler à offrir un monde plus sûr. C’est chose faite : désormais, nul ne pourra dire qu’il ne savait pas, nul ne pourra refuser d’aller de l’avant et d’agir. Fermer les yeux revient à être complice. »

Après 85 auditions et tables rondes, « représentant plus de 118 heures d’échanges avec 350 professionnels des secteurs concernés », la commission d’enquête parlementaire, lancée en octobre 2024 à l’initiative de l’actrice Judith Godrèche après avoir été écourtée quelques mois plus tôt par la dissolution décidée par Emmanuel Macron, présente son rapport mercredi 9 avril. Politis s’est procuré le document et révèle certaines de ses 87 recommandations.


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Débordant très largement du seul intérêt de la profession, certaines auditions, dont la plupart ont été filmées et rendues publiques – sauf celles organisées à huis clos à la demande des personnes, parfois elles-mêmes victimes, ou de certains acteurs refusant d’exposer publiquement leurs propos – ont créé un fort retentissement dans l’opinion publique. Une exposition qui fait suite aux très nombreuses révélations de violences sexistes et sexuelles commises par des acteurs, des musiciens, des photographes, des réalisateurs, des…

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Auteur: Hugo Boursier