Cette action s’inscrivait dans un contexte global de dénonciation du mode de vie des ultra-riches, un mode de vie incompatible avec la crise climatique et sociale que nous traversons. Nous affirmons la légitimité de telles actions de désobéissance civile non violentes, surtout aussi symboliques, face à l’urgence. La désobéissance civile comme moyen d’action pour lutter contre le dérèglement climatique a déjà été jugée légitime dans de précédents cas, comme celui des décrocheurs de portraits relaxés devant la justice.
Néanmoins, l’État préfère criminaliser les activistes tout en se montrant complaisant envers les plus riches, alors que ces derniers polluent plus que la moitié de la population française et que la vente de jets privés atteindra un niveau record cette année. Le 2 octobre dernier, plus de 75 organisations européennes ont d’ailleurs appelé les décideurs politiques nationaux et européens à interdire les jets privés et à taxer l’usage intensif de l’avion.
Les récentes tempêtes dévastatrices dans notre région, comme les tempêtes Alex ou Aline, les sécheresses de plus en plus intenses et les événements climatiques extrêmes doivent nous inciter à agir. Or sur la Côte d’Azur, que voyons nous ? Un projet d’extension de l’aéroport de Nice (pourtant promis à être submergé), et un trafic de jets privés sans cesse croissant.
En 2022, 59 217 mouvements d’aviation d’affaire ont été dénombrés sur les aéroports de Nice, Cannes-Mandelieu et Saint-Tropez, soit une augmentation de 10,2% par rapport à 2021 ! Alors que d’autres aéroports, comme celui d’Amsterdam sont prêts à prendre des mesures fortes pour réguler l’aviation d’affaire, ceux de la Côte d’Azur se réjouissent de l’augmentation du trafic. Un nouvel exemple de croissance aveugle au détriment de l’intérêt général.
Le secteur de l’aviation privée représente à lui seul un drame climatique et les…
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Auteur: Collectif