Le 2 décembre 2024, un incendie a ravagé le Squat Denuzière, bâtiment appartenant à la ville de Lyon, situé sur Caluire. Une jeune femme de 27 ans, Sonia, y a trouvé la mort. Quatre autres personnes ont été blessées dont une gravement. Depuis, la métropole promet des places. 7 mois après, les sinistré.es sont toujours à la rue.
Le squat, occupé depuis un an, abritait plus de 100 personnes au moment du drame.
La préfecture et la ville de Caluire ont offert un simulacre de prise en charge : une mise à l’abri dans un gymnase pour une journée et une nuit avec la proposition de quelques nuits d’hôtel pour la moitié des personnes sinistrées. La ville de Lyon n’est pas intervenue au prétexte qu’une procédure judiciaire est en cours.
Les occupant.es du squat ont donc été remis à la rue sans que soit pris en compte le traumatisme subi, leur deuil et la perte de leurs affaires et papiers personnels.
La Mairie, après un an de discussions, était pourtant disposée à signer une convention d’occupation temporaire pour régulariser la situation des habitants sur le lieu. Et depuis ? Pourquoi un tel retournement ?
Depuis 6 mois, les sinistré.es de Denuzière ont été réduits à l’invisibilité dans l’indifférence générale. Ils cherchent de nouveaux lieux pour les accueillir, dans différentes communes de la métropole, mais à chaque fois, ils.elles ont été expulsé.es, y compris dans les bâtiments vacants appartenant à la Métropole de Lyon qui était informée de leur recherche désespérée et leur avait promis des solutions.
Pour la ville de Lyon, les demandes de rencontre sont restées sans réponse.
LA RUE TUE
Que de souffrance !
Pour beaucoup, les habitants ont été conduits à retourner à la rue. Nombre d’entre eux ont rejoint le campement sous le pont de Jean Macé. Parmi eux, Karamba, gravement malade y a vécu ses derniers jours. Il vient de décéder.
On ne l’oubliera pas !
Lyon territoire accueillant
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