Le comité de soutien rouennais des personnes interpellées le 8 avril nous fait parvenir ce communiqué. Nous le publions tel quel :
“Lundi 8 avril, 17 personnes ont été arrêtées en Normandie et en Ile de France dans le cadre d’une opération menée par la Sous-Direction-Anti-Terroriste (SDAT). Dès 6h00 du matin, leurs domiciles ont été perquisitionnés, et parfois retournés, et à l’heure actuelle elles sont encore séquestrées dans les commissariats de Evreux, Rouen, et pour certaines dans les locaux de la Sous-Direction Antiterroriste à Levallois-Perret.
La vague d’arrestations visait l’intervention, durant une dizaine de minutes, d’une centaine de personnes sur un site Lafarge à Val-de-Reuil avec de la peinture et de la mousse expansive lors d’une campagne d’actions contre Lafarge et le monde du béton.
C’est une nouvelle étape dans la volonté gouvernementale de criminaliser et d’écraser les luttes écologistes qualifiées d’«éco-terroristes» par un pouvoir qui ne recule devant aucune énormité. Cette fois-ci l’affaire ne manque pas de sel puisque la multinationale Lafarge-Holcim est réellement poursuivie pour complicité de crime contre l’humanité et financement du terrorisme au vu et au su de l’État français.

Nous savons aujourd’hui que le parquet national anti-terroriste n’a été pas saisi. Mais rien de tel que les grands moyens pour une bonne opération de communication. C’est aussi la BRI, la brigade de recherche et d’intervention, qui a été choisie pour procéder aux perquisitions et aux arrestations. Problème : les agents de police ont commis au minimum deux bourdes monumentales dans leur intervention.
Dans un premier appartement à Rouen, ils ont d’abord défoncé la porte d’un appartement qui se situait sur le même palier que celui de la personne visée. Une fois l’erreur constatée, ils se sont contentés de poser deux tasseaux de bois avec quatre vis à l’arrache pour…
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Auteur: Phonax