Vous avez participé à un concours en ligne de crowdsourcing avec une idée géniale… Mais voilà, quelques semaines plus tard, vous recevez un e-mail vous annonçant que votre idée n’a pas été sélectionnée. Dans ces conditions, quelle image aurez-vous de la marque qui a organisé le concours ? C’est à cette question que notre étude a voulu répondre. Pour cela, nous avons interrogé des participants qui ont perdu à des challenges de crowdsourcing, avec pour ambition de comprendre les conséquences du rejet des idées sur la relation entre les participants et les marques.
Le concept a été popularisé en 2006 par Jeff Howe, chroniqueur pour le magazine nord-américain spécialisé dans l’innovation numérique Wired, où il a signé l’article emblématique « The Rise of Crowdsourcing ». Ce terme est désormais aussi utilisé en France, même si la Commission générale de terminologie et de néologie propose de parler de « production participative ». Quel que soit le terme retenu, il désigne le fait, pour une marque, de faire appel à la créativité et à l’intelligence collective de personnes extérieures à une organisation. L’objectif ? Résoudre un problème ou proposer des idées innovantes.
Un nombre croissant d’entreprises utilise désormais régulièrement le crowdsourcing pour stimuler leur capacité d’innovation, en lançant des concours ouverts sur des plates-formes en ligne comme Agorize, Open Ideo ou eÿeka. L’existence de ces plates-formes n’est pas un hasard. En effet, le développement de cette pratique a été accéléré par l’apparition puis la généralisation des outils numériques, qui, dans ce domaine comme tant d’autres facilitent la mise en relation de personnes ayant des demandes complémentaires.
Il existe trois grandes familles de production participative : le crowdsourcing de tâches…
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Auteur: Elodie Jouny-Rivier, Enseignant-chercheur en marketing, ESSCA School of Management