Ces attaques se sont en premier lieu illustrées par un article à charge et mensonger publié par le média en ligne Watson [1] le 14 janvier et calomniant notre invitée Houria Bouteldja, ainsi que Rima Hassan, députée européenne. Suite à cet article, une lettre de « dénonciation » de notre conférence écrite par le Collectif C7 [2] a été envoyée à la Municipalité de Lausanne, à l’ensemble du conseil communal ainsi qu’à l’État de Vaud. Elle accuse le Collectif Sud Global, ainsi que nos invités, d’« apologie du terrorisme », d’être antisémites et de promouvoir la haine. Houria Bouteldja est la principale cible de ces attaques. Les auteurs de la lettre exigent des autorités “une prise de position claire” et même “des sanctions” à notre encontre ainsi qu’envers Pôle Sud. Le 28 janvier, la CICAD se joint à ces dénonciations et Johanne Gurfinklel, son secrétaire général, exprime son indignation dans le rubrique opinion du 24h dans un article intitulé « Houria l’intolérante s’invite à Lausanne » [3] auquel nous avons demandé un droit de réponse le 28 janvier, resté sans nouvel jusqu’à ce jour. Enfin, le 1er février, c’est au tour d’une antenne suisse du collectif français Golem, un collectif sioniste de gauche tout nouveau dans le paysage romand, – et semblant s’être constitué spécifiquement pour l’événement -, de s’offusquer de la venue d’Houria Bouteldja à Pôle Sud.
Ces attaques s’inscrivent de manière plus général dans un contexte national et local de répression et de criminalisation des mouvements en solidarité avec le peuple palestinien, dont un cessez-le-feu vient tout juste d’être négocié après 15 mois de bombardements incessants sur la population gazaoui.
Introduction
La répression des mobilisations en solidarité avec la Palestine dans les universités suisses constitue une atteinte alarmante à…
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