Macron fixe ses lignes rouges pour Gaza
Emmanuel Macron a affirmé lundi 7 avril lors d’une visite en Égypte qu’il s’opposait « fermement aux déplacements de populations et à toute annexion de Gaza comme de la Cisjordanie ».
« Il s’agirait d’une violation du droit international, d’une menace grave pour la sécurité de toute la région, y compris celle d’Israël », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse au Caire, au côté de son homologue égyptien, Abdel Fattah Al Sissi.
Le président français a également estimé que le Hamas « ne doit avoir aucune part » dans la gouvernance de la bande de Gaza, et réitéré son « plein soutien au plan de reconstruction pour Gaza » endossé par la Ligue arabe, en précisant que le mouvement islamiste palestinien ne devait « plus constituer une menace pour Israël ».
Berlin appelle à une enquête sur la mort de secouristes à Gaza
Le gouvernement allemand a appelé à une enquête « de toute urgence » sur la mort des secouristes et travailleurs humanitaires à Gaza après des tirs israéliens sur leurs ambulances.
« Si l’on prend connaissance de la vidéo du week-end (…), c’est vraiment terrible et les accusations choquantes doivent être élucidées de toute urgence », a déclaré un porte-parole du ministère allemand des affaires étrangères, soulignant qu’il y avait « des questions très importantes sur l’action de l’armée israélienne ».
En Cisjordanie et à Jérusalem, des Palestiniens en grève
Des Palestiniens en Cisjordanie et à Jérusalem-Est ont répondu à un appel à la grève générale pour exiger la fin de la guerre à Gaza qui dure depuis exactement 18 mois.
À Bethléem, en Cisjordanie occupée, de nombreuses rues sont en effet désertes. Les commerces sont fermés, tout comme les écoles et la plupart des administrations publiques en Cisjordanie,…
Auteur: La Croix (avec AFP)