Conflits sociaux non confinés

 

Même si on ne sait toujours pas quoi mettre sur notre attestation quand on part en manif’, les mouvements sociaux ont le mérite de toujours exister dans l’Hexagone au bout de deux semaines de confinement. Normal, les motifs de colères sont nombreux : plans sociaux, nouvelles lois sécuritaires, jour de carence toujours pas suspendu… La liste est longue et on vous la détaille dans ce nouveau récap hebdo.

 

Mobilisations

 

Grève enseignante du 10 novembre

 

Après une semaine de rentrée mouvementée, les enseignants ont fait grève ce mardi 10 novembre à l’appel de la grande majorité des organisations syndicales. Très suivie dans les collèges (45% de grévistes dans les collèges selon la FSU) et loin d’être inexistante dans les écoles (20%), la grève avait notamment pour but d’obtenir la réduction des effectifs d’élèves présents dans les établissements, comme c’est déjà le cas dans les lycées (voir notre article). La revendication n’a pas été entendue par le ministre Jean-Michel Blanquer qui a une fois de plus minimisé l’ampleur de la mobilisation lors d’une séance de questions au gouvernement.

 

Un 17 novembre de toutes les colères

 

Ironie du sort : deux ans après le début du mouvement des gilets jaunes, le 17 novembre 2020 sera à nouveau une journée riche en mobilisations sociales :

  • En lien quasi direct avec le mouvement aux 24 éborgné.es, une manifestation contre la loi de sécurité globale se tiendra à 18h devant l’Assemblée Nationale. La loi contient un grand nombre de mesures sécuritaires comme l’accroissement des pouvoirs de la police municipale ou encore le très médiatisé article 24, qui pourrait limiter très fortement le droit de filmer des policiers en exercice. Des appels à manifestation devraient se multiplier dans diverses villes de France. À Lyon une manifestation est par exemple déjà prévue à 18h devant la préfecture.
  • En 12 ans, ils ont vu leur pouvoir…

Auteur: La rédaction
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