Des lecteurs de lundimatin partagent ici leur analyse de la situation en milieu scolaire au temps du coronavirus. L’originalité, ici, est celle du point de départ : les auteurs ne sont pas des profs ni des lycéens ou des étudiants mais d’assistants d’éducation, qui, plutôt que de s’indigner, s’engagent à soutenir les élèves faisant face à la répression mais aussi à écrire et s’organiser face à la situation. Le texte original est en ligne sur leur blog.
Nous partons de constats et d’expériences locales aux similitudes dérangeantes.
Pour commencer, ce qui nous pousse à écrire est le résultat d’une politique gouvernementale à long terme et la récente et courte gestion de la Covid-19. De plus, si nous prenons position, c’est qu’il n’existe pas de consensus au sein du milieu scolaire et que finalement, nous ne le recherchons pas. En revanche, ce que nous poursuivons (et pas seulement dans le milieu scolaire), est de révéler un conflit et d’alimenter un rapport de force, qui, de fait, nous est encore défavorable, pour conduire à des avancées stratégiques. Pour terminer, il nous parait nécessaire de défaire une idée et de souligner que les professeur.es ne sont pas les seul.e.s qui composent la longue liste du personnel au sein des établissements scolaires. Ilelles ont souvent été les seul.e.s interlocuteur.ice.s autorisé.e.s, position qu’ils ont souvent acceptée, alors qu’une pluralité de positions existent : AESH, AED, AVS, agents, personnel administratif, médecin, documentaliste, intervenants extérieurs et tant d’autres. Il s’agit alors de ne plus cacher la multitude des expériences qui règnent, ainsi, et avant toute chose, le sort réservé aux enfants, qui seront dans les années à venir, les propagateurs culpabilisés et traumatisés du virus.
En ce sens, nous parlerons ici en tant qu’assistants d’éducation
Si nous décidons de parler de ce que nous vivons au Travail, ce…
Auteur: lundimatin
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