Si la constitution actuelle de la France (la 5e république) est bien connue pour poser de nombreux problèmes et encourager/autoriser/favoriser l’autoritarisme et la centralisation, le règne despotique de Macron 1er le démontre une fois de plus, serait-on pour autant sauvé de la tyrannie par une 6e république voulue comme plus démocratique ?
Une 6e république ne changerait pas grand chose si les peuples ne sont pas en permanence nombreux à être mobilisés pour faire vivre pour de vrai la démocratie réelle, et virer/bloquer les tyrans. Il faudra aussi forcément sortir de l’étatisme et du capitalisme, par nature opposés à la démocratie (directe, forcément).
Constitution d’Eugénie Mérieau
Constitution d’Eugénie Mérieau – « Est souverain celui qui décide de l’exception »
Alors que depuis la dissolution de juin 2024, la Constitution (ré)apparaît comme un enjeu central dans une bataille interprétative, Eugénie Mérieau, juriste constitutionnaliste, revient sur ce texte supposé normatif et ses (mes)usages. « Le droit constitutionnel, c’est l’ensemble des liens qui retiennent Ulysse attaché à son mât, au moment où emporté par l’hubris il ne répond plus de rien, ni de lui ni de son vaisseau ni de ses hommes, et succombe en médiocre mortel à la tentation du tragique. »
Macron, comme Bonaparte et De Gaulle avant lui, cultive un « rapport instrumental à tendance autoritaire » à la Constitution, « parfois pervers narcissique, de sujet à objet ». Il partage avec eux le goût pour « l’appel direct au peuple, via la dissolution et le référendum, l’obsession des pleins pouvoirs, le refus de l’existence d’un Premier ministre, son sabotage même, le mépris pour le Parlement, mais…
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