Construire un mouvement populaire pour une écologie antifasciste
Depuis dimanche soir, la situation politique française a basculé dans une période d’incertitude. Le score historique de l’extrême-droite aux élections européennes envoie un message inquiétant quant à l’avenir de notre pays, tandis que le dissolution de l’Assemblée nationale qui a suivi, et les recompositions en cours du paysage politique français, rendent tous les scénarios possibles. Et parmi eux le plus sombre, avec le possible avènement d’un gouvernement d’extrême-droite.
Notre écologie est antifasciste
Depuis plus de 50 ans, nous portons une écologie antifasciste aux antipodes de l’extrême-droite. Parce que nous sommes attaché·es à l’égalité de toutes et tous devant la loi, à la liberté et la solidarité entre les peuples. Les principes directeurs du Rassemblement national et des autres partis d’extrême-droite – le repli sur soi, la stigmatisation de « l’étranger » et la réduction des libertés publiques – sont à l’opposé de la société que nous défendons.
Parce que l’extrême-droite a aussi fait du rejet de l’écologie telle que nous la défendons son cheval de bataille depuis des années. En mettant en scène une opposition factice entre écologie et intérêt populaire, et notamment intérêts des agriculteur·ices et des territoires ruraux, l’extrême-droite met tout en œuvre pour décrédibiliser nos combats. À la place, elle propose des mesures contradictoires basées sur un déni des réalités scientifiques : augmentation de la production et de la consommation d’énergie, foi en des technologies immatures ou défaillantes (nucléaire et hydrogène), rejet de toute nécessité d’une transition agricole sans tenir compte des limites de nos écosystèmes, programmes de transition basés sur l’illusion d’une disponibilité infinie de matériaux et…
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Auteur: Julia Orain