« Construisons des résistances locales à l'extrême droite »

L’association Terres de luttes soutient les collectifs en lutte contre la bétonisation des terres et les grands projets polluants en France.


Vous le savez sans doute, l’extrême droite est aujourd’hui aux portes du pouvoir. Les appels à la mobilisation générale et au Front populaire se multiplient déjà dans tous les sens… Grandes marches dans les métropoles, réunions et assemblées générales aux diverses bourses du travail, les appels à faire nombre, à se rassembler sont déjà partout sur nos réseaux militants et dans les médias amis. 

Mais est-ce suffisant ? N’est-ce pas ce que nous avons fait à chaque fois ? Cela nous permet-il de construire sur le long terme plus qu’un sursaut, mais bien une alternative viable à l’extrême droite ? Loin de nous l’idée de critiquer rassemblements et initiatives de masse, ils sont précieux, nous permettent de nous sentir moins seules face à la situation, de nous organiser et d’initier de nombreuses actions, mais cette fois, ils sont certainement insuffisants.

C’est dans les campagnes que l’extrême droite fait ses plus hauts scores, là exactement où la gauche, les écologistes et toutes alternatives se font rares. Ce n’est pas depuis les métropoles — et cela peu importe le nombre de personnes qui iront manifester — que nous convaincrons les personnes qui en sont loin, et se sentent au mieux mises en marge des politiques qui s’y jouent, au pire méprisées. Se sentant en déprise avec la politique, qu’elle soit locale ou nationale, comme nous l’avons vu lors des manifestations agricoles, nos territoires vivent le déni de démocratie au quotidien, de plein fouet… jusqu’au craquage. 

« Inscrivons nos territoires dans la résistance »

Ce déni de démocratie, nous le connaissons bien, c’est aussi celui que nous ressentons à chaque entrepôt, centre commercial, usine à bitume, ferme-usine, aéroport, route qui s’installe sur notre territoire sans une…

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