« Contre-attaque partout – pourquoi nous avons sabotés les machines de Pellenc ? »

Le 14 mai dernier dernier avait lieu un charivari pour la défense de la « Zone à Patates » de Pertuis (84), dans la continuité des Soulèvements de la Terre et contre l’accaparement des terres agricoles (en l’occurence, 86 hectares de terres fertiles pour doubler la surface de la zone commerciale existante). Plus de 800 personnes ont participé à ce défilé festif au terme duquel des vendangeuses appartenant à Roger Pellenc (maire de Pertuis, PDG d’une multinationale) ont été attaquées. Voici la revendication de ces sabotages qui nous rappellent, une fois n’est pas cuotume, que l’écologie n’est pas qu’une histoire de bonnes intentions. Vous pouvez retrouver le communiqué de presse de cette action par ici et plus d’informations sur la lutte de la ZAP par .

« Roger Pellenc, maire de Pertuis, PDG d’une industrie multinationale, veut étendre son territoire en détruisant 86 hectares de terres agricoles fertiles sur sa commune. Ce projet aurait pour but de doubler la surface de la zone commerciale existante, donnant à l’entreprise Pellenc une trentaine d’hectares pour se développer. Fin novembre 2021 des militant-es ont commencé l’occupation de maisons et de terres promises à la destruction : la Zone A Patates (ZAP) est née. Depuis les intimidations par le maire et sa police se succèdent : destruction illégale d’une maison, saccage d’une réserve d’eau, surveillance policière…

Le 14 mai 2022 avait lieu le Charivari, un carnaval-manifestation pour protester contre ce projet et défendre la ZAP face aux menaces d’expulsions. L’itinéraire se terminant près d’un site de stockage de Pellenc nous avons décidé d’attaquer son capital en s’en prenant aux vendangeuses exposées. Les vitres des machines sont parties en éclats, des câbles ont été arrachés, les carrosseries ont étés cabossés et de la peinture a recouvert la dizaine de monstres mécaniques. Ces vendangeuses représentent le remplacement du travail humain par la robotisation croissante de l’agriculture, l’exploitation de minerais rares pour leur fabrication, l’utilisation d’énergies fossiles pour leur fonctionnement et l’endettement à vie des agriculteurs-ices.

Raser des arbres, bétonner des terres agricoles, expulser les habitant-es de leur maison, exproprier des agriculteurs-ices, développer des industries mortifères, condamner à la mort un milieu vivant : voilà pour nous la violence à combattre. Face au ravage du capitalisme, représenté localement par Pellenc et…

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Auteur: lundimatin