Les mobilisations écologistes du dernier week-end de mai ont donné lieu à nouveau à une répression de grande ampleur. Après les militants d’Extinction Rebellion et d’Attac qui ont dénoncé le rôle de Total dans les dégradation environnementales, à l’occasion de l’AG de la multinationale (lire le communiqué ici), ce sont les manifestant·es opposé·es à l’implantation d’un méga-entrepôt dénommé Greendock, sur les rives de la Seine, dans la banlieue nord de Paris.
Partie de Gennevilliers, la manifestation était composée de trois cortèges, dont l’un devait bloquer une voie de communication dans une zone logistique à proximité du parcours de la manifestation, qui accueille entres autres, des entrepôts de Carrefour, Vinci logistique, Chronopost et Mondial Relay. L’accueil policier ne s’est pas fait attendre : grenades de désencerclement, flashballs, lacrymos, poursuite des manifestant.es… Au final, une personne de l’équipe médic blessée et 54 interpellations. Comme pour l’action contre Total de la veille, le gouvernement démontre une nouvelle fois sa volonté de défendre les multinationales plutôt que les intérêts du vivant.
Malgré cette répression, cette mobilisation contre un entrepôt fait suite aux luttes menées depuis des années contre les entrepôts Amazon, par Attac, les Amis de la Terre et d’autres associations écologistes. Elle bénéficie aussi de l’expérience accumulée par les Soulèvements de la Terre, des contacts noués lors des rencontres des Résistantes à l’été dernier et des coordinations de lutte contre la logistique ou contre le déploiement des infrastructures routières.
Car derrière le projet Greendock, c’est l’empire logistique qui était visé ; conséquences environnementales, droits des salariés.es, aménagement du territoire…, les rencontres et actions du week-end ont mis en lumière les différentes facettes du problème, notamment lors du débat avec des…
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Auteur: Attac France