Contre la crise écologique, réduisons le temps de travail !

Alors que la crise écologique nous impose aujourd’hui de réévaluer nos besoins et nos modes de consommation d’urgence, une nouvelle crise économique mondiale creuse encore les inégalités socio-économiques.

Le chômage repart à la hausse, alors que de plus en plus de personnes surchargées de travail peinent à concilier vie professionnelle, familiale et bien-être personnel. La baisse de l’activité économique est donc indispensable, et peut être dès à présent engagée par une mesure simple : la réduction du temps de travail. De plus en plus d’experts en sont convaincus : une semaine de travail plus courte permettrait d’adopter un mode de vie socialement plus juste et plus écologique. Mais une telle approche est à contre-courant de la pensée dominante.

En 1930, l’économiste John Mayard Keynes, dont les théories sont à l’origine de l’organisation économique du monde jusqu’à la dérèglementation financière des années 80, prédisait une semaine de travail de 15 heures au XXIe siècle. Il pensait qu’elle serait suffisante pour satisfaire nos besoins matériels, grâce aux progrès technologiques.

Mais Keynes n’avait pas pris en compte la multiplication considérable de ces besoins induite par la poursuite de la croissance infinie couplée à l’accaparement toujours plus grand de la richesse produite par une minorité.

Aujourd’hui, au lieu de raccourcir, le temps de travail s’aligne sur cette augmentation, et de plus en plus de travailleurs surchargés peinent à dégager du temps libre, ce qui a un impact direct sur leur empreinte écologique. Et tout ceci, sans même garantir une augmentation du bonheur individuel.

La corrélation entre temps de travail et dégradation de l’environnement

Ce phénomène avait…

Auteur : Mr Mondialisation
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