En ce début d’année, les mots « politique » et « littérature » semblent accolés sur la couverture de plusieurs ouvrages importants, avec quelques variations, Les liens entre poésie et révolution sont de nouveau l’objet de voeux fervents, la littérature l’objet d’une demande de plus en plus explicite de puissances et de lumières pour soutenir nos aspirations politiques
Que dit cet espoir, semble-t-il renouvelé, dans les pouvoirs de la littérature ? Et qu’attend on d’elle au juste ? la littérature qu’on disait engagée, pour dire claire dans ses thèses et ses affiliations a fait long feu. On admet que ce que la littérature a à dire du politique est plus indirect, plus sensible, plus pluriel.
Mais les rêves d’action directe des fictions et du jeu qui consiste à laisser l’initiative aux mots n’ont pas pour autant disparu et c’est dans cet écart que se situe toute son exploration. C’est en tout cas ces lieux que nous avons arpenté avec Leslie Kaplan et Nathalie Quintane, autour du recueil Contre la littérature politique et de sa collection de textes auquel elles ont participé. Défaire la fausse évidence des liens entre littérature et politique pour raviver la tension qui les noue, l’électricité qui peut en surgir, c’est vital.
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Auteur: dev