La décision d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale a fait courir un risque immense pour le pays en rendant possible l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir. Celle-ci n’a été empêchée que grâce à une mobilisation sociale sans précédent, à laquelle Attac a pris sa part, et qui s’est conclue par une victoire du Nouveau Front Populaire.
En constituant en un temps record le Nouveau Front Populaire, suite à la dissolution de l’Assemblée nationale, les forces de gauche ont fait preuve d’une responsabilité historique. Avec le soutien d’une mobilisation large et plurielle, le NFP a mené une campagne qui a permis d’obtenir le plus grand nombre de sièges à l’Assemblée nationale. En lançant un appel clair au désistement contre le Rassemblement national (RN), les forces de gauche ont mis en échec le RN pourtant annoncé victorieux à longueur de plateaux télévisés.
Bien qu’ayant bénéficié des désistements des candidat·es de gauche, et été malgré tout distancés par le Nouveau Front Populaire, les partis de l’ex-majorité présidentielle cherchent, dans leurs tractations, à briser le NFP et à se placer au centre d’une coalition large de gouvernement. L’adresse d’Emmanuel Macron du 10 juillet va dans le même sens. L’objectif est de ne pas voir le programme du Nouveau Front Populaire s’appliquer.
C’est pourtant sur la base du programme du NFP, qui vise à répondre aux urgences sociales et écologiques, qu’une majorité, certes relative, de député·es a été élue à l’Assemblée nationale. La mise en application de ce programme est la seule porte de sortie par le haut dans cette crise politique et institutionnelle. Elle constitue une alternative aux politiques inégalitaires, d’injustice sociale et écologique, menée par l’ex-majorité d’Emmanuel Macron, qui a mené le pays dans l’impasse.
Former un gouvernement de coalition, sous la houlette de l’ex-majorité, ne…
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Auteur: Attac France