Contre le SNU et l'école de la guerre !

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Contre le SNU et l’école de la guerre !

Les 8 heures de propagande militaire et patriotique imposées par la JDC (Journée de Défense et de Citoyenneté) n’étaient apparemment plus suffisantes pour formater les jeunes esprits à l’obéissance.

Voilà que l’État en remet une couche avec le Service National Universel : une version mise à jour et remodelée du Service militaire, suspendu depuis 1997.

Le SNU, c’est la construction d’une unité nationale gerbante autour de la patrie et de l’armée, avec une petite touche de vernis écolo-citoyen pour être dans l’air du temps.

L’État français met les moyens pour garder sa place de puissance militaire et de 3eme exportateur d’armes dans le monde. La nouvelle « Loi de Programmation Militaire » portée par Macron annonce une augmentation du budget des Armées de plus de 30%, à hauteur de 413 milliards d’euros en sept ans*. Et le SNU a sa place bien au chaud dans ce grand projet guerrier. Macron y voit un outil qui « permettra de disposer d’une jeunesse parée à tous les périls. » comme « réserve opérationnelle » à appeler à combattre sous le drapeau.

Le SNU c’est 2 phases obligatoires (et une trosième facultative)

  • Un « séjour de cohésion » en internat, avec des réveils à 6h30 en uniforme à chanter la Marseillaise sous le drapeau français, apprendre le garde à vous et le respect forcé de l’autorité. 2 semaines à bourrer les crânes d’idéologie républicaine, citoyenne et guerrière. Avec des jolis mots et du « fun » pour séduire et recruter les futures troupes. C’est l’occasion aussi pour l’État de faire tout un tas de tests médicaux et scolaires pour nourrir ses statistiques et mieux gérer la population. Une opportunité pour surveiller, identifier et signaler chaque personne qui ne rentrerait pas dans le cadre.
  • La « mission d’intérêt général » (MIG) c’est 2 semaines de main d’œuvre gratuite prises sur les temps de vacances des lycéen.ne.s. Pour leur apprendre à se faire exploiter, et les préparer à rentrer direct dans le monde du travail sans se poser trop de questions.
  • Un « engagement » facultatif de 3 mois à 1 an, pour des « missions » notamment dans la défense et la sécurité ou dans d’autres secteurs considérés d’utilité publique..

Que ce nouveau projet d’embrigadement soit l’occasion d’une révolte généralisée contre tous ces cadres imposés ! Contre le monde qu’il défend,…

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Auteur: IAATA