Le 11 avril dernier, Dora Moutot et Marguerite Stern publiaient Transmania. Ce brûlot, qui se présente comme une enquête sur les « dérives de l’idéologie transgenre » est en réalité un outil aux mains des mobilisations transphobes. Les autrices, qui se présentent comme féministes, mobilisent des théories controversées et cèdent à de nombreux raccourcis. De son côté, le groupe des sénateurs LR a déposé une proposition de loi visant à « encadrer les pratiques médicales dans la prise en charge des mineurs souffrant de dysphorie de genre ». Elle a été adoptée au Sénat le 28 mai. Son objectif est clair : rendre encore plus difficiles les transitions de genre chez les personnes mineures en leur interdisant les transitions hormonales. L’adoption d’une telle loi ferait de la France le pays le plus restrictif d’Europe en matière de transition des personnes mineures. Mais elle vise en réalité à aller au-delà ; l’objectif de celles et ceux qui militent contre les droits des personnes mineures trans est en réalité de s’attaquer à toutes les personnes trans. Cette proposition de loi fait suite à un groupe de travail sénatorial. Le rapport qui en a été tiré a été confié à deux personnalités transphobes, dans un objectif évident de manipulation. La droite sénatoriale et l’extrême droite se font ainsi le relai de
rt.fr/karine-espineira/blog/110/observatoire-ou-mirador » class= »spip_out » rel= »external »>l’Observatoire de la petite sirène, et Ypomoni officines transphobes.
Cette offensive constituerait le premier pas vers la remise en cause de droits acquis de haute lutte par les personnes LGBTQIA+. Si on se souvient que le mariage pour toutes et tous a été légalisé en 2013, on oublie facilement que l’obligation d’être stérilisé·e pour changer de genre ne date que de 2016, et que la dépsychiatrisation de la transidentité n’est entrée en vigueur qu’en 2022. Les offensives réactionnaires se…
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Auteur: Attac France