Contre l’injustice des dettes : lettre ouverte à tous les gouvernements, institutions et prêteurs internationaux

La Covid-19 a bouleversé notre monde.

La pandémie de Covid-19 a eu de graves répercussions sur la santé, la sécurité et la survie de centaines de millions de personnes. Dans le monde entier, les communautés s’enfoncent davantage dans la pauvreté, la précarité et l’inégalité, et subissent une perte massive d’emplois rémunérés et indépendants et de moyens de subsistance, ce qui limite encore plus l’accès à la nourriture, à l’eau et aux installations sanitaires, au logement adéquat, à l’éducation, aux services de santé et à d’autres besoins fondamentaux. On estime que 500 millions de personnes supplémentaires pourraient s’enfoncer dans la pauvreté en raison de la pandémie et du ralentissement économique qui en a été exacerbé. Dans toutes les régions du monde, les cas de violence contre les femmes, les filles et les personnes LGTBI+ a augmenté en nombre et en gravité.

C’est un moment sans précédent d’intenses crises multiples telles que la Covid-19, la récession économique mondiale, la crise des soins et l’escalade de l’urgence climatique et écologique. Malgré l’urgence et l’ampleur de la souffrance humaine, les gouvernements et la communauté internationale ne parviennent pas à agir urgemment en faveur des populations et communautés.

Ces conditions mettent en lumière le problème persistant de la dette qui fait obstacle à la survie et à la lutte contre l’inégalité des populations, à la réalisation de leurs droits humains, à la souveraineté et à l’autodétermination des peuples, à la justice économique, écologique et entre les sexes, et à la recherche d’une vie meilleure.

Plus de 300 milliards d’euros sont dépensés chaque année par les pays du Sud global pour les paiements de la dette publique extérieure aux prêteurs bilatéraux et multilatéraux tels que la Banque mondiale et le FMI, aux…

Cliquez ici pour accéder au PDF, avec l’ensemble des organisations signataires.

Auteur: Collectif
La suite est à lire sur: france.attac.org