Contre TotalEnergies, 600 militants s'invitent dans les bureaux d'Amundi

Vendredi 24 mai, alors que TotalEnergies tenait sont assemblée générale annuelle, plus de 600 militants ont forcé l’entrée des bureaux du siège d’Amundi, premier gestionnaire d’actifs européen en volume et premier actionnaire du géant des énergies fossiles. Nous avons reçu ce retour d’expérience qui raconte l’action menée par plus de 60 organisations écologistes et sociales et déploie quelques considérations nécessaires quant à l’état de droit.

Alors qu’aux étages se prenaient, autour d’un verre de champagne, des décisions d’une importance certainement considérable – poursuivre tout ce qui génère du profit -, une occupation s’installait devant le bâtiment et une partie des activistes en pénétraient le hall, outrepassant sans violence les forces de sécurité. Cette action, à l’appel d’Extinction Rebellion mais construite en lien avec de multiples organisations, devait garantir un espace aux risques juridiques plus faibles ; l’occupation extérieure. Pour de multiples raisons, et à regret, l’action s’est retrouvée à être centrée autour de sa partie la plus désobéissante, la police rassemblant indistinctement dans une même nasse toutes les personnes présentes : militant.es de tous bords, salarié.es d’ONGs, représentant.es de luttes autochtones, scientifiques… dont parfois même de simples observateur.ices placé.es à plusieurs centaines de mètres et ramené.es sous contrainte dans le lot par les miliciens de la BRAV-M.


La police était attendue. Une solution de moindre conflictualité avait donc été choisie en évitant l’imposant dispositif policier déployé à La Défense, où se tenait l’AG des 100 ans de Total. Mais l’arbitraire d’une répression indiscriminée et en dehors de toute légalité, n’était lui pas anticipé  : 201 interpellations, toutes sans suite malgré les tentatives de charger sans preuve des militant.es arrêté.es aléatoirement avec de…

La suite est à lire sur: lundi.am
Auteur: dev