La 28e Conférence des Parties (COP28), qui a eu lieu à Dubaï aux Émirats Arabes Unis, fut le plus grand sommet tenu par la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique (CCNUCC). Avec la participation d’environ 85 000 personnes, les dirigeant·es mondiaux étaient rejoints par des membres de divers organismes multilatéraux, mouvements sociaux, groupes d’experts scientifiques, peuples autochtones, syndicats, féministes, jeunes, philanthropes, groupes religieux et un nombre record de lobbyistes des entreprises d’énergies fossiles.
Les discussions de cette année ont comporté plusieurs points marquants :
Le premier « Bilan mondial » – une évaluation des progrès réalisés pour atteindre les principales dispositions de l’accord de Paris de 2015.
L’approbation de l’opérationnalisation du Fonds pour les pertes et dommages – le point culminant du processus issu de la décision de la dernière COP et élaboré au cours de cinq réunions tout au long de l’année par le comité de transition de l’ONU.
La décision de s’éloigner des énergies fossiles, bien que beaucoup plus faible que la très attendue et controversée « sortie des énergies fossiles » prônée par les pays vulnérables au climat, les petits États insulaires et les groupes de justice climatique.
L’ouverture d’une discussion autour de la transition juste qui est liée à tous les dossiers qui sont négociés à une COP.
Les conflits
Les COP sont des négociations entre198 parties (197 pays plus l’Union européenne) où chaque gouvernement cherche à aligner les accords avec son propre agenda. Souvent, l’agenda des pays et des blocs individuels peuvent être en conflit avec ceux d’autres pays et blocs.
En effet, l’histoire humaine repose sur des relations de pouvoir injustes et illégales issues du colonialisme, de la dépossession et du racisme. L’injustice climatique s’accompagne d’inégalités et les injustices sont…
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Auteur: Dorothy Guerrero