La low-tech en plein désert
« On a mis 2 mois pour arriver au Mexique », se souvient d’abord Caroline. « D’abord en voilier, puis en bus pour la traversée du pays. En arrivant en Basse-Californie on a eu 3 jours de repérages pour trouver l’endroit idéal. Et une fois sur place, un mois pour l’installation ».
Avant de partir, les explorateurs passent plusieurs mois à temps plein sur la préparation du projet. Ils consultent différents experts dans les domaines des champignons, de la spiruline ou encore des mouches soldats-noirs. La web-série diffusée mi-novembre par Arte retrace cette période.
Avant cela, tous deux y pensaient depuis des années. « C’est à force d’expérimenter les low-tech sur le Nomade des Mers. On s’est dit qu’on était vraiment convaincus par ces solutions, et qu’il fallait absolument réitérer l’expérience de Biosphère 1, qui avait eu lieu en Thaïlande », précise Caroline.
Mais alors, pourquoi une deuxième Biosphère ?
« Entre la Thaïlande et la France, on a testé des low-tech et on les a perfectionnées », répond Corentin. « Un gros paramètre était de rendre l’expérience désirable. La plateforme flottante ne faisait pas rêver, tandis que là on voulait soigner le design de notre habitat, le rendre ergonomique ».
Un milieu contraignant
Sur ce plan, les compétences de Caroline se sont avérées précieuses.
« J’ai toujours cherché à imaginer l’habitat dans le cas où il devait devenir un écosystème de production de nourriture », note celle-ci. « Avec Corentin, on a beaucoup discuté sur la manière dont on pourrait appliquer le principe d’écosystème low-tech dans la vie quotidienne ».
À cela s’ajoute l’idée de composer avec de nouvelles contraintes.
« Dans ma Biosphère en Thaïlande, il pleuvait suffisamment pour que j’ai assez d’eau douce », relève Corentin. « Là, on a…
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Auteur: Marine Wolf