Les cosmétiques impliquent une quantité gigantesque de plastique consommés chaque année. Nombre de ces produits contiennent des éléments nocifs pour la santé. Également, les modes de productions sous-tendent des exploitations coloniales et animales désastreuses. « Il est temps de revenir à l’essentiel », argumente Constance Sycinski, coordinatrice générale de l’Association Slow Cosmétique. Elle nous livre quelques conseils pour rendre nos cosmétiques plus respectueuses des corps et de l’environnement.
Chaque jour, les Français et Française achètent 531 000 shampoings, 64 000 produits de maquillage pour les lèvres, 371 000 soins de visage et 143 000 flacons de parfum. Oui, chaque jour ! Face à ces quantités astronomiques et l’extraction des matériaux dans des conditions indignes, l’association Slow Cosmétique défend l’idée qu’il est urgent de ralentir.
Apprendre à « décrypter les étiquettes pour devenir plus critique »
« La Slow Cosmétique propose de revenir à l’essentiel, en optant pour des ingrédients naturels, nobles et non transformés, comme les huiles végétales, les hydrolats (ou eaux florales), les argiles, le savon à froid, etc », explique Constance Sycinski.
La démarche, définie par une charte, pourrait se résumer sous la forme de quatre piliers : pour des cosmétiques écologiques, saines, intelligentes et raisonnables.
Si la démesure des emballages consommés peut en faire sursauter plus d’un, la démarche slow cosmétique est également une invitation à s’intéresser à la composition des cosmétiques vendus dans le commerce. Auront-ils les effets promis dans les publicités ? Qu’est-ce qui est de l’ordre du nécessaire ? de l’inutile ?…
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Auteur: Mr M.