Coupures d’électricité : et si les riches s’en sortaient encore ?

« Coupures de courant : va-t-on fermer des écoles pendant que les remontées mécaniques seront préservées ?”, c’est le titre de la lettre ouverte de l’économiste Maxime Combes à Elisabeth Borne, notre première ministre, publiée sur le média indépendant Bastamag.

Quelle politique tout cela révèle ? Etait-ce envisageable ? N’est-ce pas le résultat d’une politique de court terme libérale, néo-libérale depuis un dizaine d’années ? On répond à tout ça avec Maxime Combes, économiste et spécialisé dans les questions climatiques et environnementales.

Petit rappel pour celles et ceux qui n’auraient pas suivi, le gouvernement a envoyé aux préfets une circulaire la semaine dernière pour préparer les départements à d’éventuelles coupures de l’électricité, qui pourraient concerner 60% de la population mais aucun site critique ou client prioritaire (santé, industrie), on y reviendra.

Olivier Véran a expliqué que nous serions informés entre J-3 et la veille à 15h « des journées rouges » avec les météos de l’énergie, nommée écowatt. La grosse inquiétude porte surtout sur les numéros d’urgence. Pour les joindre, le gouvernement a reconnu qu’il faudrait faire le 112 et qu’il ne pourrait pas être accessible partout.
Les coupures surviendront entre 8h et 13 heures et le soir entre 18 et 20 heures et dureront 2h maximum.

Pour les patients à haut risque vital, comme ceux avec un respirateur artificiel ; ils seront prévenus à J-2 mais ne pourront pas être exempts de délestage, a prévenu Enedis.
Sinon, on n’a pas plus d’informations sur qui ou où, à part cette liste des 14000 sites jugés prioritaires (gendarmeries, casernes de pompiers, commissariats, hôpitaux, etc.) qui ne seront pas concernés par les coupures ; et encore, la liste est confidentielle.
Analyse de la portée sociétale, politique et économique de ces choix. C’est l’entretien d’actu.

La suite est à lire sur: www.lemediatv.fr
Auteur: Le Média