Covid-19 : l’activité partielle rétablie pour les personnes vulnérables

 

La plupart des pathologies représentant un risque accru en cas de contamination au coronavirus avaient été écartées du dispositif d’activité partielle à la fin du mois d’août par le gouvernement. Et ce, malgré les protestations d’associations de malades et l’inquiétude de professionnels de santé.

 

Mieux vaut tard que jamais. Le Premier ministre et les ministres de la Santé et du Travail ont signé mardi 10 novembre un décret établissant la liste des personnes vulnérables éligibles au dispositif de chômage partiel. Celle-ci reprend les mêmes pathologies qu’au printemps. Onze jours après le début du second confinement. Et presque quatre semaines après l’instauration du nouvel état d’urgence sanitaire motivé selon le discours de Jean Castex du 15 octobre par le fait que « la deuxième vague de l’épidémie est arrivée ». Le Premier ministre évoquant alors « une accélération soudaine et spectaculaire ».

Lors de la première vague épidémique, les personnes souffrant de diabète, de cancers ou de maladies respiratoires pouvaient bénéficier de l’activité partielle ou d’un arrêt si elles n’étaient pas en télétravail. Et cela pour éviter leur exposition au Covid-19. Il leur suffisait d’un certificat d’isolement délivré par leur médecin. Mais tout change le 29 août. Le gouvernement publie par décret une nouvelle liste des pathologies ouvrant au dispositif d’activité partielle. Sont concernées les personnes atteintes d’un cancer évolutif sous traitement, d’immunodépression ou d’insuffisance rénale. Et celles de plus de 65 ans, peu nombreuses en activité, souffrant de diabète associé à de l’obésité. Pour toutes les autres, l’exécutif se contente de mesures visant à aménager les postes de travail à compter du 1er septembre.

 

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Auteur: Stéphane Ortega
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