Ce sont dans les entreprises où l’on compte le plus de « clusters » et pourtant, rien n’est fait pour limiter la présence au travail. Pendant ce temps-là, les bars ferment.
Fin de récré
Dansez, riez, chantez, mais gare à la rentrée : voilà peu ou prou le message du gouvernement délivré cet été. Début septembre, le Conseil scientifique fait monter la sauce en s’alarmant d’une possible « augmentation exponentielle du coronavirus » nécessitant de « prendre des mesures difficiles ». Le Premier ministre Jean Castex prend sollellement la parole le 11 septembre, la tension est à son comble, mais finalement, rien du tout, si ce n’est qu’on devra « apprendre à vivre avec le virus ».
Et hier soir, patatras, la colocation se brise dans une explosion de couleurs. 69 départements sont placés en rouge clair. Onze métropoles, dont Montpellier, en rouge carmin : fermeture des bars à 22h dès lundi (voire plus tôt si le préfet en décide), rassemblements limités à 10 personnes et grands évènements à 1 000 personnes, interdiction des fêtes locales et étudiantes, fermeture des salles de sport et polyvalentes. Et du rouge écarlate pour Marseille et la Guadeloupe : fermeture totale des bars, des restaurants et des établissements recevant du public, sauf « s’il existe un protocole sanitaire strict déjà mis en place ».
Mieux vaut être au bistrot qu’au boulot
La fermeture des bars est-elle utile ? Pas sûr, selon un rapport publié début septembre par Bernard Godelle, Sylvie Hurtrez, Catherine Moulia et Mircea Sofonea, des enseignants-chercheurs à la faculté des sciences de Montpellier, des biologistes de l’évolution et des spécialistes d’épidémiologie ou d’écologie de la transmission. « Attention à l’effet de la fermeture des terrasses des cafés » pouvant faciliter « les…
Auteur : Le Poing
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