Selon une étude publiée dans la revue The Lancet Public Health, les hospitalisations pour infarctus ont diminué de 30 % entre les quatre semaines avant le confinement et les quatre semaines d’après. D’abord inquiets que cette baisse soit seulement causée par la peur des patients d’aller à l’hôpital, les chercheurs ont découvert deux causes bien plus réjouissantes : une meilleure santé grâce à la baisse du stress au travail et de la pollution.
Durant le confinement, les professionnels de la santé se sont inquiétés de la baisse spectaculaire des hospitalisations pour crises cardiaques et ont alerté la population sur le risque pour les patients de négliger cette pathologie et des séquelles qui pouvaient en découler.
Quelques mois après, l’étude publiée dans la revue The Lancet Public Health vient apporter de nouvelles réponses à ce phénomène. En analysant les données de 21 centres hospitaliers, les chercheurs ont bien acté une baisse de 30% des hospitalisations (de 686 à 481 patients) pendant les quatre premières semaines, du 17 mars au 12 avril.
Une tendance vérifiée dans le reste du monde. Les données des États-Unis, d’Italie et d’Espagne ont révélé des baisses de 20% à plus de 50% des admissions à l’hôpital pour infarctus aigu du myocarde, comparant les périodes des années précédentes aux mêmes mois ou semaines en 2020.
Première raison explorée par les chercheurs : la réticence des patients ayant des des symptômes, comme des douleurs thoraciques, à se rendre à l’hôpital ou solliciter le personnel soignant déjà bien bousculé en période de pandémie. Une hypothèse partiellement confirmée en France par le fait que la baisse de crises cardiaques a été notable pour les plus de 80 ans.
Cependant, le déconfinement n’a pas entraîné une hausse des…
Auteur : Laurie Debove
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