CONTEXTE GENERAL : « MOBILISATION CONTRE LA LOI ASILE-IMMIGRATION »
La loi immigration apparaît non seulement comme une loi raciste, mais aussi comme une loi d’exploitation. Celle-ci s’inscrit dans la stratégie gouvernementale de mise au travail généralisée de la population, en mettant notamment la pression sur ses franges les plus précaires. Après le rejet de la 1re version de la loi par l’Assemblée Nationale, le texte a intégré de nombreuses idées de l’extrême-droite (remise en cause du droit du sol, déchéance de nationalité, conditionnement des prestations sociales, etc). C’est ce sur quoi la gauche institutionnelle et syndicale a concentré son opposition : sur une base principalement morale, en choisissant comme moyen les manifestations du dimanche (parfois même du matin !), empêchant toute construction d’un rapport de force.
Nous nous opposons à l’ensemble de la loi immigration et ne nous satisfaisons pas de la censure partielle du Conseil constitutionnel. Nous nous opposons aussi à la gauche « de posture » qui n’a jamais réellement essayé d’empêcher la promulgation de cette loi, voyant le combat déjà perdu d’avance. Cette même gauche qui, lorsqu’elle était au pouvoir, a « géré » de manière faussement humaniste les sans-papiers, pour le résultat que nous voyons aujourd’hui… Toutefois, on peut noter, depuis plus d’un an, la mobilisation contre la loi asile et immigration d’organisations et de collectifs qui, pour certains, se sont regroupés au sein du réseau de La Marche des Solidarités.
C’est pourquoi nous, l’Assemblée Générale Antifasciste de Rennes, avons développé notre propre stratégie pour mettre à la fois la pression sur ceux qui ont fait cette loi, et sur ceux qui devront l’appliquer. D’autant plus que, malgré la censure du Conseil, de nombreuses dispositions racistes et d’exploitation sont restées (sur l’aide sociale à l’enfance ASE, le…
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