En 2020, avant les élections municipales, le candidat Mariton avait promis la mise en place d’un nouveau terrain pour des jardins vivriers « familiaux » supplémentaires.
Mais depuis l’élection, aucune nouvelle de cette promesse. Rien.
Etait-ce juste une manoeuvre pour faire moderne et s’attirer quelques votes de personnes naïves sensibles à l’écologie et au jardinage ? C’est bien probable.
Pourtant, vu l’augmentation de la précarité (+25% de demandes cette année aux restaus du coeur à Crest) et les besoins d’autonomie alimentaire locale (pour réduire l’empreinte écologique de l’alimentation et mieux résister aux futures crises en tout genre), l’augmentation du nombre de parcelles communales pour des jardins potagers vivriers serait un des éléments très utile.
Les parcelles existantes situées avant l’écocite de Eurre ne suffisent pas. Une quarantaine de parcelles pour une ville de plus de 8500 habitants c’est insuffisant.
En revanche l’urbanisation destructrice de terres agricoles ou naturelles s’étend à Crest : terres détruites près de l’Espace St Jean pour une zone artisanale, lotissements, projets immobiliers privés… Ce que déplorait d’ailleurs la Frapna qui n’a pa pu poursuivre son action judiciaire contre le PLU de Crest pour cause de coût exhorbitant des recours (voir journaux Le Crestois récents).
Il y a aussi le projet de privatisation immobilière de l’ancien hôpital (avec destruction d’un bâtiment de 3000 m2 alors que les logements sociaux manquent cruellement).
De même, 40000 euros sont prévus pour de nouvelles inutiles caméras de vidéosurveillance vers la médiathèque, le Champ de Mars et St Louis.
On voit où sont les priorités aberrantes de la majorité municipale crestoise.
Reste-t-il des terrains disponibles pour des jardins vivriers près du centre ville de Crest ?
Sur l’image satellite ci-dessous (qui date de 2020), j’ai essayé d’indiquer les zones non…
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