20L214 révèle une nouvelle enquête sur les conditions de mise à mort des animaux (filières conventionnelle, biologique, AOC) à l’abattoir municipal de Craon (Mayenne – Pays de la Loire). Les images montrent des scènes dignes d’un film d’horreur. L214 porte plainte pour cruauté et demande la fermeture immédiate de l’abattoir.
La majorité des animaux restent conscients ou reprennent conscience après l’étourdissement : à l’affalage (sortie du box d’immobilisation) ou au poste de saignée, des veaux, vaches, bœufs relèvent la tête et se débattent avant et après l’égorgement. Les relevés de tête ou de tronc, les animaux qui tentent de se relever sur leurs pattes, ou qui rampent au sol sont des signes de reprises de conscience.
les animaux qui tentent de se relever sur leurs pattes ou qui rampent au sol sont des signes de reprises de conscience.
Des vaches commencent à être découpées alors qu’elles sont encore vivantes : elles réagissent aux coups de couteau et à la pince guillotine lors de la découpe de leurs pattes, de leurs cornes ou de leur tête. Les étourdissements ratés, les délais longs entre l’étourdissement et l’égorgement, la découpe qui intervient trop rapidement après la saignée, et l’absence d’intervention des services vétérinaires expliquent en partie cette situation effroyable.
Il arrive qu’une corne ou une patte se coince dans la grille d’affalage : dans cet extrait, on voit les opérateurs tenter de dégager la corne coincée d’une vache. Finalement, elle est égorgée en dehors de la zone de saignée et sa corne est sciée sans attendre sa mort (la découpe ne doit commencer que lorsque l’animal est mort).
Cet abattoir présente d’importants problèmes structurels, principalement au poste d’étourdissement. En effet, le box d’immobilisation ne permet pas d’immobiliser suffisamment les animaux car il n’est adapté ni à leur taille ni à leur…
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Auteur: Sharon Houri