Culture du viol : la face cachée des écoles de commerce

Des viols, des agressions sexuelles, une misogynie décomplexée et couverte par l’administration et la direction : c’est le quotidien de nombreuses étudiantes dans les grandes écoles de commerce françaises que sont HEC, l’Essec et l’Edhec.

Iban Raïs, journaliste indépendant, a enquêté pendant deux ans sur les dérives de ces établissements, mais aussi sur les délits et les crimes sexuels qui y sont perpétrés chaque année. Son livre, La Fabrique des élites déraille, vient de paraître aux éditions Robert Laffont. Il décrit une véritable culture du viol et une tradition des violences sexuelles misogynes partagées à travers des fanzines, des sites Internet, des événements festifs, des vidéos et des humiliations quotidiennes.

Pour les victimes, dénoncer ces violences est impossible. La direction couvre et protège les agresseurs, quitte à les laisser obtenir des postes d’influence au sein des principales associations étudiantes. Et personne dans ces écoles n’est réellement formé à accueillir la parole des femmes victimes.

Ces écoles de commerce, elles forment aussi les patrons du CAC40, les acteurs du conseil, de la banque et de l’assurance de demain. Elles influencent également nos politiques : actuellement, 46 députés sont diplômés d’une grande école de commerce, et 8 ministres et secrétaires d’État du gouvernement Castex sont passés par leurs bancs.

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Auteur: Le Média