Cybersécurité : face à une menace grandissante, les parlementaires sont-ils bien protégés ?

« La menace reste à un niveau particulièrement élevé. » Dans son bilan de l’année 2024, l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) observe ainsi une hausse de 15 % des signalements et incidents par rapport à 2023. Dans un contexte d’instabilité géopolitique, la menace de cyberattaques ne faiblit pas, bien au contraire.

Le rapport de l’ANSSI pointe notamment des attaques de déstabilisation « particulièrement nombreuses ». À la différence des attaques dites « à but lucratif », ces dernières ne visent pas à sous tirer de l’argent aux victimes, mais plutôt à perturber le fonctionnement de certaines infrastructures et organisations.

Piratage des mails, espionnage des téléphones… Les parlementaires en première ligne

En parallèle de cette menace grandissante, l’ANSSI indique que « les attaques à finalité d’espionnage sont celles qui ont le plus mobilisé [ses] équipes opérationnelles ». Dans son rapport, l’agence prend ainsi l’exemple du logiciel espion Pegasus, détecté sur les téléphones de deux eurodéputées, dont la Française Nathalie Loiseau. Conçu par une société israélienne et vendu à plusieurs dizaines d’Etats à travers le monde, le logiciel permet d’accéder à la quasi-totalité du contenu des téléphones sur lesquels il est installé.

Au Sénat, c’est par le biais d’un mail en apparence anodin que des hackeurs ont infiltré l’ordinateur de l’ancien élu André…

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Auteur: Rose Amélie Becel