En connaissant leurs spécificités hormonales et leur impact sur leur corps, les sportives pourraient bénéficier de conseils appropriés afin d’optimiser l’entraînement et la performance en compétition. Dans ce but, des travaux de recherche sont menés pour analyser la dépense énergétique de sportives de bon et haut niveau en fonction de leur cycle menstruel et leur prise de contraception hormonale.
Les Jeux olympiques de Paris 2024 seront historiques : ils seront les premiers Jeux paritaires. Cependant, les sciences du sport n’en sont pas encore à ce stade puisque seulement 9 % des articles dans les sciences du sport se sont focalisés uniquement sur les femmes.
Les sportives présentent des spécificités hormonales en raison de la sécrétion des hormones ovariennes (œstrogènes et progestérone) qui leur sont propres et qui peuvent varier suivant les phases du cycle menstruel naturel ou la prise d’une contraception hormonale.
Les différents statuts hormonaux ovariens (c’est-à-dire les différentes phases du cycle menstruel ou la prise d’une contraception hormonale) peuvent induire des modifications métaboliques (par exemple une modification de la dépense d’énergie et de l’utilisation des lipides et des glucides pour produire cette énergie) qui peuvent interférer avec les besoins liés à leur pratique sportive, dont les entraînements sont rythmés par le calendrier des compétitions.
Chaque mardi, notre newsletter « Et surtout la santé ! » vous donne les clés afin de prendre les meilleures décisions pour votre santé (sommeil, alimentation, psychologie, activité physique, nouveaux traitements…)
Des femmes sportives entraînées de la même manière que les hommes
Quel que soit leur niveau, la grande majorité des femmes sportives est entraînée de la même manière que les hommes,…
La suite est à lire sur: theconversation.com
Auteur: Sarah Bagot, Doctorante, Université Clermont Auvergne (UCA)