Dans l’Hérault, la refonte du texte interdisant l’instruction en famille ne démobilise pas les opposants

Le gouvernement a officiellement présenté ce mercredi 9 décembre la version finale de son projet de loi contre le séparatisme, devenue à cette occasion la loi “confortant les principes républicains”. Si l’ensemble du texte est mis en question car jugé, comme la loi sécurité globale, liberticide par les collectifs appelant à manifester ce samedi 12 sur Paris, un article particulier suscite l’opposition chez certains parents d’élèves. Celui qui prévoit un encadrement très strict du droit à l’Instruction En Famille (IEF). Et, si les dernières refontes du projet de loi divisent, la tendance chez les mobilisés reste plutôt à un rejet réaffirmé de l’article en question.

Restreindre l’IEF pour lutter contre l’islamisme radical ?

Début octobre, Macron sort la bombe qui va exploser dans le petit milieu des familles en IEF : intégrée au projet de loi sur le séparatisme, l’obligation de scolariser ses enfants en école publique, ou privée et conventionnée, dès l’âge de trois ans.

Au fur et à mesure que l’info tourne, les parents concernés créent des groupes de discussion sur les réseaux sociaux, leurs associations se concertent, la colère et l’incompréhension montent. Principal argument gouvernemental : l’instruction à domicile serait un nid à bambins radicalisés par l’islam politique, et le couvert de trop nombreuses écoles clandestines et peu ragoutantes.

“On ne comprend pas cette logique, alors qu’il n’y a aucune étude produite sur le sujet. C’est comme si ce projet de loi était écrit sur la base d’un fantasme, ou d’une volonté démagogique de dire que le gouvernement agit contre la radicalisation liée à l’islam politique, sans aucune garantie d’efficience” nous confie Patrice, un des organisateurs de la fronde sur Béziers. Le projet de loi en question pourrait effectivement être tout à fait crucial pour l’avenir du président Macron et de ses plus…

Auteur: Le Poing
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