Avez-vous l’impression que les personnes en situation de handicap sont invisibles sur le marché de l’emploi ?
Alors que Québec élabore actuellement sa prochaine Stratégie pour l’intégration et le maintien en emploi des personnes handicapées, il y a matière à réflexion.
Certes, des progrès ont été accomplis au cours des dernières décennies. Ils s’inscrivent dans la lignée de l’adoption de la Convention des Nations unies relative aux droits des personnes handicapées (CDPH), qui prévoit que les États signataires doivent promouvoir et protéger les droits de ces personnes, y compris celui d’occuper un emploi sans être discriminées.
Cependant, deux populations se trouvent encore particulièrement exclues du marché du travail dans la province : les personnes autistes et celles ayant une déficience intellectuelle.
Les chiffres sont clairs : selon le recensement de 2017, il y a un écart de 20,6 points entre les taux d’emploi des personnes avec et sans handicap (54,7 % VS 75,3 %).
En tant qu’étudiante à la maîtrise en politique publique à l’Université Carleton et en tant que candidat au doctorat en travail social à l’Université McGill, nous nous sommes questionnés sur les racines de cet écart dans les taux d’emploi pour les personnes en situation de handicap au Québec, et particulièrement ceux des personnes autistes ou ayant une déficience intellectuelle. En analysant les politiques publiques en place et leur mise en œuvre sur le terrain, il apparait clair que le Québec a besoin d’un plan ambitieux pour sa prochaine Stratégie.
(Shutterstock)
Des politiques publiques…
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Auteur: Samuel Ragot, PhD Candidate – Candidat au doctorat, McGill University