Dans toute la France : la jeunesse face à la répression


Alors que les actions de la jeunesse pour la Palestine et contre le gouvernement se multiplient, la répression se systématise. Le 2 mai, la ministre de l’Enseignement supérieur demande aux présidents d’universités «d’utiliser l’étendue la plus complète de leurs pouvoirs» contre la mobilisation grandissante des étudiants sur Gaza. À savoir envoyer la police sur les campus, ce qui était quasiment inimaginable il y a encore quelques années. Tour d’horizon des universités et lycées attaqués par la police hier et aujourd’hui :


  • La Sorbonne, Paris : un campement pour la Palestine a été installé le 2 mai, immédiatement évacué à coup de gaz lacrymogène par la gendarmerie, qui a embarqué les tentes après avoir violenté les personnes présentes.
  • Science po Paris : ce vendredi 3 mai à midi, un gros dispositif est entré dans l’établissement qui était réoccupé depuis hier soir. La BRI est sur place. Les étudiant.e.s ont été expulsé.e.s.
  • Science po Lyon : la police est entrée dans un amphithéâtre occupé ce vendredi 3 mai, et a évacué les étudiant.e.s en lutte.
  • Science po Lille : expulsion et violences policières.
  • Lycée Claude Monet, à Paris : blocage vitaminé lancé par le Mouvement d’action lycéenne autonome (MALA) contre Gabriel Attal et son monde, le Premier Ministre ayant annoncé des mesures réactionnaires contre les collégiens et lycéens «perturbateurs», notamment des sanctions sur parcoursup, un couvre feu pour les mineurs… La police a lancé des charges contre la barricade des lycéens.

Le pouvoir est poussiéreux, l’avenir appartient à la jeunesse en révolte.


Images : AB7 Média, Mouvement d’action lycéenne autonome, Louise Bihan, @revolutionpermanente.fr, Clément Lanot, Gabriel B., Luc Auffret

Faire un don à Contre Attaque pour financer nos articles en accès libre.

La suite est à lire sur: contre-attaque.net
Auteur: B