Banderole brandie par les manifestants lors de l’hommage à Cédric Chouviat le 3 janvier à Montpellier
Aujourd’hui, 3 janvier, place de la Comédie, se tenait un hommage à Cédric Chouviat, tué par la police il y a pile un an lors d’un contrôle routier. Mais loin de se cantonner à une seule victime des violences policières, c’est l’entièreté de la répression d’État que le rassemblement comptait dénoncer.
Malgré le froid Sibérien, une soixantaine de braves ont répondu présent à l’appel national en hommage à Cédric Chouviat, mort entre les mains de la police en janvier dernier lors d’un contrôle routier.
Très vite, un gilet jaune de Béziers établit une corrélation avec la mort de Mohamed Gabsi, lui aussi tué par la police municipale bittéroise lors de son interpellation pendant le premier confinement : « Comment ne pas faire le lien avec Steve, Zineb Rédouane ? »La tonalité est très claire : la mort de Cédric Chouviat n’est qu’un reflet de la violence et de la répression d’État.
L’écho avec le projet de loi sécurité globale et celui sur les séparatismes se fait ensuite avec une gilet jaune de Près d’Arènes : « la diffusion des images de violences d’État devient un délit par l’article 24 de la loi de sécurité globale et par l’article 18 du projet de loi contre les séparatismes. L’État procède à une criminalisation des images pour renforcer l’impunité des forces de l’ordre. »Puis celle-ci va plus loin : « Le préambule du projet de loi contre les séparatismes à pour objet de forcer l’adhésion à la République : sous couvert de lutte contre le terrorisme islamiste, c’est une loi qui va entraîner la criminalisation des opinions contraires à la République ! »Une répression en marche que souligne également José-Luis Moraguès, de BDS France : « la loi sécurité globale est une loi qui légalise et normalise la…
Auteur: Le Poing
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