Fin février, la France a enfin adopté une « charte de transparence » sur l’expérimentation animale. Un maigre engagement comparé à l’omerta qui règne encore en maître dans les laboratoires pratiquant l’expérimentation animale. En France, cette pratique a lieu sur environ 2 millions d’animaux par an, et 12 millions en Europe – en plus de ceux qui sont tués pour étudier leurs tissus ex vivo. Face au manque de transparence, des associations écologistes luttent à présent pour mettre fin à ces pratiques barbares et développer des alternatives éthiques. Un article de Liza Tourman.
Dans un passé pas si lointain, à l’ère de la toute–puissance de l’industrie du tabac où cette dernière nous rendait encore en bonne santé ; une partie de la communauté scientifique se rassemblait afin de prouver ce que l’on peut nommer sans scrupules une majestueuse entourloupe.
Comment ces derniers s’y prenaient-ils ? En sollicitant une aide précieuse et innocente : celle des animaux. Ils badigeonnaient les souris de goudron, engendrant ainsi des cancers ou encore en forçant des singes attachés solidement au cou à fumer en non-stop.
Depuis, fort des combats des associations de protection des animaux, il y a eu des avancées sur la réglementation encadrant l’expérimentation animale. Mais qu’en est-il entre réalité et dissimulation ? Et surtout, des points de vue qui séparent les individus dans leur rapport aux animaux ?
Au sein de l’union européenne, la répartition des cobayes utilisés est faite ainsi : 90 % sont des souris, des rats, des poissons ou encore des oiseaux ; 10 % sont des lapins, des cochons d’Inde ou encore des poulets. Et un infime pourcentage mais représentant tout de même des dizaines de milliers de victimes sont des chiens, des chats ainsi que des singes.
En 2017, plus de 30 % des primates subissant des expériences dans l’Union européenne se trouvaient ainsi en France. De même, notre pays est le plus gros « consommateur » de chats parmi nos voisins, deuxième plus important pour les chiens après le Royaume-Uni.
Avec l’Allemagne, le Royaume-Uni et la France, La Belgique est l’un des pays de l’UE le plus concerné par cette thématique. Aujourd’hui, plus de 538 000 animaux sont soumis chaque année à des expérimentations dans ses laboratoires.
S’appuyant sur l’argument de la biologie fondamentale, les chercheurs justifient les tests comme ceux de toxicité, de virologie, de traitements oncologiques (anti-cancéreux) comme…
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Auteur: La Relève et La Peste