De l'échec de la terreur comme outil d'hégémonie — Strategika 51

En termes plus directs, le terrorisme fut à la fois une création, un outil de travail, une justification, une industrie de diversion, une motivation, un cahier des charges entretenu et une manipulation dans la manipulation visant aussi bien les populations que les services spéciaux dont les chargés de certaines branches croyaient dur comme fer avoir affaire à un ennemi réel créé de toutes pièces par la coopération (conspiration) de leur propre hiérarchie avec les services souterrains et transnationaux du Sionisme international (définition erronée depuis les années 30 et même avant, laquelle dénote la difficulté à saisir la véritable nature de cette interaction avec les structures modernes et postmodernes).

Face à un ennemi sans structure, sans front, sans substance mais un drapeau créé par quasiment les mêmes concepteurs du drapeau LGTBQZ+ reprenant des éléments qui paraissent combiner la première inscription de foi connue de l’Islam, chose rarissime et qui n’est connue que d’une petite poignée d’orientalistes de l’ancienne école, avec des éléments graphiques de la grande révolte Abbasside ayant balayé l’Empire Ommeyade basé à Damas (les pavillons noirs), les stratèges de l’Empire ont inventé une victoire imaginaire. L’acronyme ISIS, chargée de connotations religieuses et magiques de l’Égypte antique mais aussi d’une symbolique complexe puisant aussi bien dans la scolastique que l’alchimie, s’est transformé en Daech en Arabe, un acronyme synonyme d’un concept-déchet ou carrément un concept poubelle dont la sonorité prête à sourire pour les locuteurs arabophones.

C’est ce concept minute qui permet de mobiliser des ressources, des organisations et justifier le travail d’une machine gigantesque qui avait perdu sa raison d’être au lendemain de la disparition de l’ex-URSS dont on gonflait les capacités de nuisance jusqu’à la démesure et la caricature. L’enjeu étant toujours financier. Il fallait des personnes qui y croient et croient au système. Pas des personnes qui réfléchissent ou, pire que tout, des gens pourvues d’un esprit critique. Adhérer au crédo de la narration permet d’assurer la fidélité d’un Directeur de la lutte contre le Terrorisme au sein de la CIA dont l’aura était telle au sein de cette organisation qu’il est devenu un des chefs « djihadistes » les plus en vogue. Il y avait également les psychopathes telle Gina Haspel. Cette femme effacée et en apparence calme a assisté à plusieurs reprises à d’abominables séances de torture…

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Auteur: Strategika 51 Le grand soir