Cette question ne s’adresse pas seulement à l’intellectuel, l’artiste, l’écrivain, le poète, le philosophe mais à tout humble et responsable penseur de sa vie.
Ne nous fermons ni la bouche ni les yeux, ni les oreilles et même si nous le faisions, n’en monterait pas moins des profondeurs de la mémoire postérieure à la seconde guerre mondiale, ce strident cri d’alerte à ce qu’il faut bien nommer, une « persécution » ; la persécution de tout un peuple que depuis 1948, on a déplacé voire chassé de la terre de Palestine, à qui on a refusé la création d’un état démocratique souverain, qu’on a leurré, trompé tout au long des quatre dernières décennies, en spoliant ses terres, asséchant ou souillant ses puits, en emprisonnant arbitrairement ses résistants, en séquestrant leurs cadavres, en créant des embargos.
A la persécution s’ajoute ce jour la cruauté à laquelle se livre une grande partie de l’Occident et de l’Europe en soutenant militairement et accompagnant d’encouragements, la guerre poursuivie par l’occupant contre non plus une faction armée mais une communauté de deux millions et demi d’âmes que depuis trois mois on a amputé de 9000 de ses enfants, vingt deux mille de ses mères et pères, des dizaines de milliers d’enfouis sous les décombres…
TOUT CELA SANS CESSE….
On continue de bombarder, déplacer, repousser vers le Sud de Gaza, coloniser, traquer, persécuter car comment nommer autrement lorsqu’on affame, altère, prive d’eau et de lumière une population entière, qu’on détruit ses infrastructures sanitaires, administratives, culturelles, cultuelles…
Comment qualifier les tirs sur les ambulances, les rares convois humanitaires filtrés ?
Nous ne sommes pas témoins ou plus ou moins acteurs de l’agression d’un Etat par un autre, d’une famine due à des facteurs économiques, d’une épuration, d’un conflit-massacre interethnique, tous circonstanciels. Nous sommes devant la répétition ordonnée de mesures…
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Auteur: dev