Tiré du livre éponyme de Joseph Andras, le film relate l’histoire de Fernand Iveton, un français qui va embrasser la cause des Algériens et de l’Algérie, pays où il est né, alors que la guerre n’est pas encore déclenchée par le FLN. Simple ouvrier dans une usine, il décide de déposer un bombe dans un local qui ne provoquerait que des dégâts matériels. La bombe n’explose pas mais il est arrêté et condamné à mort lors d’un procès uniquement à charge et ce malgré la demande de grâce déposée auprès du garde des sceaux de l’époque, un certain François Mitterrand (48 exécutions sous son nom). Même si le film se focalise presque entièrement sur la lutte de quelques-uns contre ces injustices et ne montre pas la vie des « indigènes », comme nommés par les occupants, il retrace bien les tensions vécues dans le pays. Fernand sera le seul européen exécuté en Algérie. Vincent Lacoste incarne magnifiquement le rôle de ce résistant appuyé par Vicky Krieps dans celui de son épouse. Si jamais vous ne pouvez pas voir le film, il vous reste l’excellent roman toujours disponible en librairie.
Quand on lui demande sa nationalité, il répond « Algérien ! » et on lui rétorque : « C’est un pays ça ? ».
Pour le groupe cinéma d’Attac, Didier Falleur.
La suite est à lire sur: france.attac.org
Auteur: Groupe cinéma – Attac France
