Le Rassemblement National a dénoncé mardi « une cabale » après l’enquête du Washington Post l’accusant de liens persistants avec Moscou en vue d’affaiblir le soutien à l’Ukraine. Le parti confirme toutefois sa volonté de revenir sur les sanctions qui visent la Russie.
A l’Est, rien de nouveau. Accusé depuis des années de servir la propagande du régime russe, le RN est de nouveau rattrapé par ses liens présumés avec Moscou.
La polémique vient cette fois-ci d’outre-Atlantique: dans une enquête publiée samedi, le Washington Post accuse le parti de Marine Le Pen et Jordan Bardella de jouer un rôle décisif dans la stratégie orchestrée par l’entourage de Vladimir Poutine pour déstabiliser l’Europe et « saper le soutien à l’Ukraine ».
Une vaste entreprise de subversion combinant des réseaux sociaux – orientés à l’aide de « fermes à trolls » – et la coopération de partis d’extrême droite, selon le quotidien américain qui s’appuie notamment sur des « documents du Kremlin obtenus par un service de sécurité européen ».
Cette stratégie cible particulièrement la France, identifiée en 2022 par Moscou comme « vulnérable à l’agitation politique », bien que le pouvoir russe s’intéresse aussi de près à l’Allemagne et l’Italie.
A terme, « tous les gouvernements d’Europe occidentale seront changés », assure Jean-Luc Schaffhauser, ancien député européen sous la bannière du Front puis du Rassemblement national, cité dans le journal.
Ce personnage clé du parti de Marine Le Pen, qui avait négocié pour son parti le prêt obtenu en 2014 auprès d’une banque tchéco-russe, est mis en cause par le Washington Post, qui fait état de son lien avec un représentant du Kremlin dans l’Hexagone.
D’après le quotidien, M. Schaffhauser « loue un étage de sa résidence » à Strasbourg au…
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